Prince géorgien, anarchiste-communiste.
Militant des toutes premières heures du populisme russe, qui a inspiré tant d'anarchistes de la fin du 19e siècle, Tcherkesoff a été forcé de fuir son pays, et il a travaillé avec la presse russe de l'émigration et plusieurs journaux anarchistes, où il a surtout critiqué un certain nombre d'idées marxistes. Son principal ouvrage, Pages d'histoire sociale, a été traduit en neuf langues, et il est probablement surtout connu par ses activités en faveur de l'émancipation de la Géorgie.
Deux courants d'idées fermentent dans la Russie des années 1860, le nihilisme et le populisme. Le premier brasse "des éléments de la philosophie de Schopenhauer, du radicalisme français des dernières années du second Empire, du darwinisme et du scientisme positiviste" (Franco Venturi, Les intellectuels, le peuple et la révolution, t.I p. 78). Le second distille un socialisme dominé par l'esprit de sacrifice; chaque membre du groupe doit se vouer à la cause révolutionnaire. Une aussi grande abnégation conduit vers le terrorisme ce mouvement généreux et naïvement machiavélique. Au sein d'un "prolétariat de la pensée" où se mêlent étudiants sans avenir, séminaristes et nobles ruinés, se crée une conjuration secrète, déçue par les réformes du tsar Alexandre II. Elle armera le bras d'un jeune aristocrate, Karakazov. Celui-ci tire un coup de revolver sur le monarque mais rate son attentat et se fait arrêter. De tels gestes, plusieurs fois repris, susciteront un mouvement de sympathie et même d'admiration au sein des milieux contestataires occidentaux, et ils inspireront des anarchistes tels que Johann Most, Alexandre Berkman ou Emma Goldman.
Le mouvement révolutionnaire russe a compté un nombre important de Géorgiens. Cependant le jeune prince Tcherkesoff appartient à une famille qui, durant trois siècles, a occupé une position éminente en Géorgie. Ses douze branches sont propriétaires de milliers d'hectares de forêt, de vignes et de terres et de centaines de serfs. Révolté par le traitement infligé aux familles paysannes, il renonce très tôt à son titre princier.
Placé à 10 ans à l'École des Cadets de Moscou, établissement militaire où la noblesse envoie sa progéniture, il abandonne à seize ans la carrière d'officier et suit les cours de l'Académie agraire de Pétrovsk, à quelques kilomètres de Moscou. Il décide de partir aux États-unis pour y rejoindre les Républicains et lutter pour la libération des esclaves. Mais il se forme en Russie les premières sociétés secrètes socialistes, et il adhère dès les premiers temps. C'est ainsi qu'en juin 1864 il devient membre du groupe d'Isutin, figure charismatique qui rêve de vivre comme le héros de Que faire?, le livre de Tchernychevsky qui inspirera toute une jeunesse. La répression consécutive à l'attentat de Karakazov, un de ses compagnons, conduira à son arrestation et son emprisonnement dans une cellule isolée de la prison forteresse Pierre-et-Paul à Petersbourg, où il séjourne huit mois de 1866 à 1867. De retour à Moscou, il travaille comme ingénieur au tracé du chemin de fer de Rostov au Caucase.
Ardent patriote géorgien, il est séduit par les idées fédéralistes de Bakounine, qui a rédigé presque seul le premier numéro du journal Narodnoe Delo [La Cause populaire], paru en septembre 1868 et qui est lu en Russie. Ce sera pour le jeune homme le début d'une découverte puis d'un approfondissement des idées anarchistes. En 1869, il tient une librairie qui devient un lieu de rendez-vous favori des étudiants de Saint Petersbourg,. Ils y pratiquent l'auto-éducation, constituent un cercle politique, établissent un vaste réseau de relations clandestines, que fréquente un certain Serghei Nechaev.(Venturi, t. I. p. 623, 646). Celui-ci tue à Moscou un étudiant dont il doute de la loyauté, et réussit à s'échapper de Russie avec l'aide de Tcherkesoff. Ce dernier est de nouveau arrêté, le 29 décembre 1869. La police trouve sur lui "une sorte de guide du propagandiste dans la région de Tula, avec l'indication de l'état d'esprit dans les divers villages, des points d'appui, etc." (Venturi, t.I p. 654). Il paiera son action militante par un procès en juillet-août 1871, au cours duquel , pour la première fois dans l'histoire de la Russie,il ose affirmer devant la cour que le pays est en ruine, que la paysannerie souffre de la pénurie, et que le gouvernement impérial est responsable de cet état de fait. Le tribunal le condamne le 18 août à la déportation à vie dans le gouvernement de Tomsk en Sibérie occidentale. Il ne sera pourtant déporté qu'après quatre ans d'emprisonnement à la forteresse Pierre-et-Paul, de la fin de 1869 à la mi-décembre 1873.
Exilé à Tomsk en 1874, où il séjournera deux ans, il se lie aux esprits les plus avancés et, à la fin de la seconde année ou en janvier 1876, ceux-ci lui offrent l'occasion de s'enfuir. Tcherkesoff passe par Moscou et Saint Petersbourg, puis rejoint l'Europe de l'ouest. Il arrive ainsi à Londres, où il est accueilli par l'équipe de rédaction du journal russe que publie Pierre Lavrov, En avant!
Il émigre bientôt à Berne et à Genève, en Suisse, en octobre 1876. Il participe avec des compatriotes et d'autres révolutonnaires émigrés au roten Fahne (Le Drapeau rouge), une caisse de secours mutuels, organise une bibliothèque et participe à la fondation de l'Obschtschina (La Commune), journal socialiste-révolutionnaire russe où se retrouvent les émigrants populistes et qui paraît en janvier 1878. Il y tient une chronique mensuelle et traite notamment de la guerre des Balkans. Il fréquente Elisée Reclus et le Travailleur et rencontre Kropotkine à Genève en cette même année. L'année suivante, il participe à la fondation du Révolté, publié à partir du 22 février 1879, et donne un coup de main à Kropotkine pour l'expédition de ce journal, que ce dernier rédige presque seul. Tcherkesoff, qui suit de près l'activité intense que les anarchistes mènent en France et en Suisse, convainct son ami de se rendre au Congrès Révolutionaire socialiste international de Londres en juillet 1883 et il réussit à réunir la somme nécessaire pour ce voyage. Il rejoint la France en 1879 où il fréquente le groupe du Panthéon, à Paris, cercle surtout constitué par des écrivains - notamment le journaliste Émile Gautier,- ainsi que des étudiants, où se rencontrent blanquistes et guesdistes, mais aussi des anarchistes italiens qui deviendront des figures de premier plan, Malatesta et Cafiero.
Lors de ce séjour en France, il fréquente Jean Grave qui le décrit ainsi :
"Doué d'une voix douce, presque chantante, il aidait beaucoup dans les discussions.
De sa principauté, il ne lui restait que ses deux bras pour gagner sa vie, mais il n'avait aucun métier.
Il me raconta ses débuts comme peintre en bâtiment [cela dénotait assez de culot]. Il avait réussi à se faire embaucher [sur un chantier] - je ne dirai pas sans avoir jamais touché à une brosse, car il avait peint [, tout à fait comme amateur,] quelques tableaux.
Par la façon même dont il tenait la brosse qu'on lui avait confiée, le compagnon qui travaillait à côté de lui s'exclama: "Mais tu n'a jamais été barbouilleur de ta vie!" -Non, fit piteusement Tcherkesoff
Le copain était un bon zigue. Il donna quelques conseils, quelques retouches, l'aida de son mieux, pour cacher son inexpérience. Tcherkesoff put échapper un temps au regard critique du contremaître. Mais on était en pleine saison. Il passa à un autre chantier, ayant déjà un peu plus de savoir-faire. Et, de chantier en chantier, il finit par devenir un ouvrier passable." Jean Grave, Quarante ans de propagande anarchiste, Paris: Flammarion, 1973, p. 157)
Collaborateur des Temps Nouveaux de Jean Grave, il est vers 1880 arrêté sur la place du Panthéon, au sortir d'une réunion au "Vieux Chêne" et il est expulsé. Il se rend à Genève, puis retourne à Londres.
Il reste préoccupé par le sort de la Géorgie et, muni d'un passeport étranger, il visite clandestinement son pays en 1883, 1885, 1886 et 1896, parcourant tout le territoire sans jamais être arrêté par la police, qui pourtant possède sa photo, grâce à la complicité de ses compatriotes, très hostiles à la Russie. Entre temps, il séjourne en Asie Mineure, en Bugarie, en Roumanie. Il revient à Londres durant l'été de 1892, "ambassadeur des patriotes géorgiens".
Il participe activement au mouvement d'autonomie nationale et à un parti national-fédéraliste dont l'organe officiel est La Géorgie, publié vers 1904, en liaison étroite avec des comités politiques finlandais, arméniens, polonais et russes.
Il gagne sa vie en écrivant pour le Times une série d'articles en 1887 sur les traités et les droits de la Géorgie, et il révèle ainsi au public anglophone les espérances de ce peuple. "Diadia" ("Oncle"), comme le surnomment les anarchistes, ami inséparable de Kropotkine et de Malatesta, s'établit définitivement en Angleterre à partir de 1892. Il épouse Frida, une hollandaise, qui est la belle-soeur de Christian Cornelissen. Avec elle, il participe activement au groupe Freedom.
Il est engagé en 1900 par Edward Price Bell, correspondant du Chicago Record, comme correspondant occasionnel de ce journal puis du Chicago Daily News, où il couvre entre autres la guerre russo-japonaise. Tcherkesoff prend aussi la plume pour contrer l'influence marxiste en Russie et ses attaques contre le communisme libertaire, notamment par les écrits de Plékhanov. Il entreprend de mettre en évidence les emprunts de Marx à ceux qu'il dénigre, les erreurs de sa théorie sur la concentration du capital, bref de démontrer que le socialisme ne se limite pas à Marx et Engels: il est une création collective (1).
Lorsqu'éclate en Russie la révolution de 1905, il part pour Tiflis, en Géorgie, où il se fixe avec Frida. Il réussit à expédier à son correspondant Bell une dizaine de télégrammes sur la situation politique. Il fonde une Université populaire d'inspiration fédéraliste qui essaimera dans d'autres villes. Il établit la coopération entre Géorgiens, Tatares et Turcs (Max Nettlau, Histoire de l'anarchie, p. 229-230). Il se rend à La Haye en 1907, pour la Conférence internationale de la Paix.
L'échec du mouvement et la répression qui s'instaure en Géorgie contraignent Tcherkesoff à s'enfuir et à retourner en Angleterre. Il participe avec Kropotkine, Rudolf Rocker et Alexandre Schapiro à la fondation de la Croix rouge anarchiste pour venir en aide aux camarades emprisonnés.
De retour à Londres, il se rallie à Kropotkine pour prendre la défense des Alliés contre les Allemands, au cours de la Première Guerre mondiale, et il signe en 1916 le Manifeste dit des Seize.
Il repart à Petrograd au moment de la Révolution de 1917, et lorsque la Géorgie obtient son indépendance par le Traité de Brest-Litovsk, en mai 1918, il obtient un poste à la nouvelle université de Tiflis. Mais lorsqu'en 1921 son pays est repris par l'Union soviétique, il retourne à Londres où il lutte de nouveau pour l'indépendance de son pays, jusqu'à sa mort en 1925.
Emma Goldman le considère comme un grand théoricien anarchiste (Living My Life, vol. 1, chap. 21), ce que l'histoire n'a guère retenu. Cet admirateur du syndicalisme français de l'époque,dans lequel il voit une forme de "socialisme populaire", a aussi suscité l'enthousiasme tant d'anciens militants comme James Guillaume que de certains trade-unionistes anglais. Porte parole du mouvement d'indépendance de la Géorgie, il a suscité l'intérêt des anarchistes pour les luttes des Arméniens, des Finlandais, des Boers et des Persans. Sa femme, Frida, poursuit sa propre action libertaire après le décès de Varlaam, et contribue des articles, entre autres, à Probuzhdenie, Detroit (Consultable au fonds Labadie, Université du Michigan).
L'histoire de Tcherkesoff incite plus généralement l'historien comme le militant à s'interroger sur l'influence des idées d'émancipation sur les classes dirigeantes et sur les conditions d'une participation des libertaires aux courants de libération nationale.
Note
(1) A la même époque, Jaurès traitait Marx et Engels de médiocres usurpateurs. "Questions de méthode," Cahiers de la Quinzaine, déc. 1901.
Archives
Archives de la Préfecture de Police de Paris, B a/ 1616.
La correspondance d'Emma Goldman mise en microfilms contient plusieurs lettres de Frida Tcherkesoff, épouse de Varlaam:
Tcherkesoff, Frida
[19]27 Oct. 7 Reel 19
*[1936 July?] 38
19[3]6 Aug. 1 38
Voir EMMA GOLDMAN: A GUIDE TO HER LIFE AND DOCUMENTARY SOURCES. Candace Falk, Editor and Director Stephen Cole, Associate Editor Sally Thomas, Assistant...
IIHS, Amsterdam: 1 portefeuille de documents sur Tcherkesoff
Newberry Library, Chicago. 12 lettres de Varlaam et de sa femme dans "Edward Price Bell Papers", y compris une courte autobiographie.
Plus Loin, revue du Dr Pierrot (7 et 15 septembre, 15 octobre, 15 novembre 1925).
Œuvres/Works
Obshchina : sotsial'no-revoliutsionnoe obozrienie [La Commune]. No. 1 (Jan. 1878)-no. 8-9 (Nov./Dec. 1878) Geneve : Imprimerie du "Rabotnik", 1878. 9 v. ; 28 cm.
(Pas de publication en août-oct.). Nov.-déc. 1878 publié en 1879. N° 1-7, mensuel. Nos. doubles 3-4, 6-7, 8-9, ce dernier édité à Genève, impr. "Rabotnika" i "Gromady". Rédacteurs: W. Tcherkesoff, P. Aksel'rod, S. Stepniak, M.P. Drahomaniv, et al. Cf. F. Venturi, t. 2 p. 976 n.1).
Harvard
Dragomanov iz Gadiacha v bor'bie s russkimi sotsialistami / V. Cherkezova[Dragomanow de Hadiatch en lutte avec les socialistes russes, par W. Tcherkesoff. Genève : Impr. russe, 1882. In-8° , 63 p.
Archives de la Préfecture de Police, Paris,
Bibl. nationale de France (BNF) , Paris : FRBNF31439052
B a/ 1616
Harvard Depository RRL 3.85. Microforms (Lamont): Film A 160 Microfilm Reel 3, no. 85
"Georgian Treaties with Russia," The Nineteenth Century, XXXVII (Jan.-June 1895), 832-848.
Let us be just : an open letter to Liebknecht . London : Printed and published by James Tochatti, "Liberty" Press, 1896. 10, [2] p. ; 23 cm.
CIRA, Lausanne: Broch a 01381
Harvard (Ex-libris Oscar H. Swede): Widener: Soc 910.01
Pages d'histoire socialiste. I, Doctrines et actes de la social-démocratie. Paris : "Temps nouveaux" (Coll. Publications des Temps nouveaux; no. 3), 1896. 1re ed. 64 p. Bibl. [D'après la préface d'une édition anglaise, New York, 1902, composé en majeure partie d'articles extraits des journaux Freedom à Londres et Les Temps nouveaux à Paris].
BNF: Notice n° : FRBNF31439053
CIRA, Lausanne
Harvard: Houghton: Soc 752.18*
Pages d'histoire socialiste / Tcherkesoff. Paris : Brochure mensuelle, [s.d.]
CIRA, Lausanne: Broch f 12683
"Pages d'histoire socialiste", Les Temps Nouveaux, 4-10 mars 1899.
Précurseurs de l'Internationale, [Impr. de la Bibliotheque des Temps nouveaux] (Coll. Bibliothèque des "Temps nouveaux", 16). Bruxelles, 51, rue des Éperonniers, 1899. 144 p. 17 cm. In-16.
Note : Le titre de départ porte en outre : "Pages d'histoire socialiste"
BNF: Notice n° : FRBNF31439054
CIRA, Lausanne: Af 0339
Harvard: Widener: Harvard Depository Soc 1715.18
Pages of socialist history; teachings and acts of social democracy. New York, C.B. Cooper, 1902. 106 p. 23 cm.
NOTES "Most of [the chapters] ... appeared serially in the London Freedom and in Les Temps nouveaux, Paris."--Prefatory note
Harvard Widener: Harvard Depository Soc 752.18.3
CIRA: , Lausanne: Ba 0062
Doktriny marksizma: nauka-li eto? Zheneva : Izd. Gruppy russkikh kommunistov-anarkhistov, 1903. 86 p. ; 19 cm
Harvard: Houghton: Harvard Depository RRL 3.84. Original printed paper covers bound in.Microforms (Lamont): Film A 160; Microfilm
Concentration of Capital : a Marxian fallacy. London : Freedom Press (Coll. Freedom pamphlets ; no. [16] ), 1911. ii, 25 p. ; 19 cm.
Originally published as one of the author's Pages of socialist history and then in a serialization of that work in the journal Freedom
CIRA, Lausanne:Broch a 01380
Harvard
Crítica del marxismo. Toulouse: Tiempos nuevos, s. d.
CIRA: Broch e 00323
[Predtechi internatsionala.] Predtechi internatsionala. Doktriny marksizma.Peterburg, Moskva, Kn-vo "Golos truda", 1919. Autre titre: Doktriny marksizma. 194 p. 21 cm. Bibl. dans les notes.
Harvard: Widener: Harvard Depository KPE 485
Paginas de historia socialista : confesion de Karl Kautsky acerca de la originalidad del "Manifesto Comunista" / Varlan Tcherkesof ; version Castellana de D. A. de S. Buenos Aires : Ediciones IMAN (Coll. Cuadernos economicos ; no. 3), 1934. 102 p. ; 19 cm.
CIRA, Lausanne: Ae 0211
Harvard: Houghton: Accessions *78-2113
Erros e contradições do marxismo (o marxismo antes e depois de Marx) / Varlan Tcherkesoff ; trad. e introd. Roberto das Neves ; app. Rudolf Rocker, Paul Gille. Rio de Janeiro: Mundo livre, [s.d.] CIRA, Lausanne: Ap 074
O marxismo antes e depois de Marx / Varlan Tcherkesoff ; app. Rodolpho Rocker, Paul Gille. São Paulo : Bibl. Prometheu, 1935
Edition portugaise:
CIRA, Lausanne: Ap 081
Bibliothèque cantonale du Valais, Suisse
Svelize, Dimitri. Marksizmis kritika Varlam Cerkezisvilis nasromebsi / Dimitri Svelize. Title in colophon: Kritika marksizma v trudakh Varlama Cherkezishvili. Tbilisi : Tbilisis universitetis gamomcemloba, 1997. 27 p. ; 20 cm. Bibl.
Language note: In Georgian; summary in Russian.
Harvard: Widener: Harvard Depository
L'azione economica e rivoluzionaria ... Londra, Societa editrice sociologica internazionale (Coll. Piccola biblioteca sociologica. N. 1), 1903. 16 p. 19cm. [La plupart des chapitres ont été publiés dans Les Temps nouveaux et dans Freedom]
Harvard: Widener: Harvard Depository XPD 8
Die Krise in Russland : Aufklarungen uber die russische Revolution und Gegenrevolution/ von W. Tscherkesoff; mit einem Vorwort von M.N. uber edie turkische Revolution und einem Nachwort von Gustav Landauer uber soziale und politische Revolution. Berlin : Verlag des Sozialistischen Bundes, 1909. 24 p. ; 21 cm.
Harvard
Sauvons l’héritage des grandes révolutions, Publ. des Temps nouveaux, Bulletin n° 4, Paris, 1916, 7 p.
"Témoignage", dans E. E. Kolosov, Modoloe narodnicestvo 60-ch godov ("Le jeune populisme des années 60"), in Sibirskie zapiski, 1917, fasc. III.
Cité par Venturi, op. cit. t. I p. 588, n. 1. Décrit le conflit initial entre populistes, qui rejettent la science et les études, accusée de méconnaître les besoins réels de la vie et de former des "généraux de la culture", et la tendance proprement nihiliste inspirée par Pisarev.
Die Vorlaufer. Berlin : Libertad Verlag (Coll. Die Russische Revolution ; 1 Anarchistische Texte ; 21. II, Praxis und Bewegung des Anarchismus), 1980. 43, [5] p. ; 21 cm.
Contient: Der Anarchismus in Russland / Peter Kropotkin ; Vorbemerkung [von] Pierre Ramus -- Die Krise in Russland / W. Tscherkesoff ; Nachwort uber soziale und politische Revolution [von] GustavLandauer.
NOTES "1.-2. Tausend"--P. [2]. Publicité p. [46-48]. Fait partie d'une sous-série intitulée: Praxis und Bewegung des Anarchismus.
Harvard: Widener: Harvard Depository HX826.K7715 1979.
La Géorgie : ses traditions et ses droits politiques ... Paris : L. Pochy, 1919.14 p. "Extrait de la Revue de Paris du 1er octobre 1919." ii, 25 p. ; 19 cm
New York Public Library: microform
Études/Studies
En dehors de l'article de J. D. Startt et de quelques nécrologies, il n'existe à ma connaissance que des références éparses:
Paul Avrich, Anarchist Voices, passim, notamment le témoignage de Sacha, la fille de Kropotkin, p. 17;
The Russian Anarchists, passim.
M. Korn, "Pamiati V. N. Cherkezova," Delo Truda, 1925 No. 5, pp. 3-5. Voir aussi Dela Truda-Probuzhdenie, No. 48, mars-juin 1955, pp. 17-18.
Max Nettlau, passim. La date de naissance est indiquée dans le t. II, p. 252, sur la base du procès de 1871.
Histoire de l'anarchie, Paris: Artefact, 1986, passim.
art. nécrologique dans Plus loin, 1925, fasc. VII-IX.
B. I. Nikolaevski, "Varlaam Nikolaevich Cherkezov (1864-1925)", Katorga i Ssylka, Moscou (sept. 1926) No. 4, pp. 222-232. Article nécrologique.
James D. Startt, "The Evolution of an Anarchist: An Autobiographical Statement by Varlaam Tcherkesoff, 1846-1925", Biography 10 (1897) 2: 142-150